2006

Cage'(s) d’amour – Musée Géo Charles (Echirolles)

Cette exposition crée spécifiquement pour le musée Géo-Charles explore la question d’habiter et utilise comme fil conducteur des phrases de Bachelard dans “la poétique de l’espace”. Le végétal sous forme de petits jardins suspendus fait la liaison entre l’extérieur et le musée- maison.

“Cage(s) d’amour”les mots suffisent à faire résonner un passé lointain d’échos ,de souvenirs ,de chambres secrètes d’un coin du monde…Mis en cage aux racines du monde, happés par cette “haute note orange” donnée à voir sur les photos…mais aussi cages et huttes de transparence, de fluidité ,de lumière….
Ces huttes ou cages sont des ouvrages ,elles mettent en oeuvre un matériau : voile, fils, dentelles et racines de yuka, pétales de fleurs…et une fonction : chaque hutte semble bruisser de conversations de rumeurs et de secrets…car dans chacune de ses expositions, Monique Deyres y met son corps et invite le notre à une méditation d’ordre poétique…..Elle est de ces artistes qui préserve la patience….elle ancre son action dans et avec la nature….Cage, coque ou graine renvoient aux images premières, intimités chimériques “d’une enfance retrouvée”….
Elisabeth Chambon    (lire la suite…)

Muséum d’Histoire naturelle de Grenoble “Paysage. Regards croisés”

La proposition plastique choisie pour ce projet, s’articule essentiellement autour de la relation Horizontalité / verticalité de la ville de Grenoble(ville plate enserrée par les 3 grands massifs dont deux sont des falaises quasiment abruptes). Collaboration étroite pendant une année avec les jardiniers de la ville de Grenoble

2 lieux d’ installations

– Muséum :
Création de fenêtres végétales qui enserrent les grilles et portails du jardin des plantes pour cadrer la montagne
Dans l’entrée.

« les mémoires vives », offre une austérité de lignes, une rigueur des formes et des matériaux qui s’accordent parfaitement avec les présentations scientifiques du Muséum.
Constitué de boites de C.D, transparentes dans lesquelles fleurs séchées, plantes, herbes, tiges…font autant de paysages rêvés ; rappels d’un instant, d’une cueillette, d’un lieu : tous éléments personnels et anodins qui supportent la projection sans la trahir.”…. H. Botet    (lire la suite…)

Place de Verdun

“Accrocher le regard… Utiliser l’oeuvre comme révélateur du paysage vertical environnant… créer la relation entre l’horizontalité et la verticalité qui est la caractéristique même de la ville de Grenoble ( ville plate enserrée par 3 grands massifs dont 2 aux falaises abruptes)
L’utilisation et le positionnement de 3 anciennes sucettes publicitaires vers Belledonne, Chartreuse et le Vercors vous invite à regarder le paysage autrement qu’en consommateur passif et met en perspective la plante et la montagne….
La plante et la ville
C’est à chacun de vous ,par son regard attentif , de cadrer, d’habiter le paysage à sa façon., de se l’approprier mais aussi d’avoir un recul critique : paysage comme outil de promotion d’une ville ? paysage comme valorisation publicitaire et touristique? le paysage est-il une marchandise comme une autre ?” Monique Deyres

“Entre deux” – Lycée du Valentin (Valence)

Le titre “entre-deux” nous parle à la fois de la dentelle qui permet d’associer 2 tissus, mais aussi de l’installation des germinations entre sol et plafond dans cet espace d’exposition du lycée du Valentin de Bourg les Valence.

Exploration à travers les germinations de la relation dessus/dessous, dehors/dedans, vie/mort.

La collaboration avec les élèves a été le moteur du projet. Le concept de l’exposition, l’installation et sa réalisation ont été les fruits de leur réfléxion, de leur travail et de ma création plastique.

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